dimanche 25 février 2007

Rotterdam


Nous somme maintenant à Rotterdam. Voici l’hôtel Parkhotel. Il est rare de trouver des cartes postales de bâtiments aussi contemporains. Il s’agit d’une carte promotionnelle. Nous avons au dos les informations suivantes: 189 Spacious hotelrooms, 5 meeting rooms, cosy bar the Yard and elegant French restaurant the Empress.
Numero de téléphone si vous voulez réserver: 010-4363611.
Vu les automobiles au pied de l’hôtel, je dirais qu’il s’agit d’une carte du milieu des années 90.

Mairie la Jolie



Une autre carte avec cette fois plus d’indications. Nous sommes à Mantes-la-Jolie devant la mairie. L’architecte est Monsieur Henri Longepierre. Il s’agit d’une carte CIM envoyée le 7 septembre 1979. Je n’ai pas ce nom d’architecte référencé dans mes classeurs. Il semble que la façade nous propose à droite un traitement un peu différent. Un agrandissement ultérieur ?

soucoupe mystérieuse


Voici des nouvelles acquisitions.
Achetées hier, à Elbeuf chez un brocanteur, quelques cartes postales intéressantes et parfois mystérieuses. Par exemple, cette carte représentant un bâtiment à L’Hay les Roses. La carte ne mentionne ni la destination, ni l’origine du Bâtiment mais seulement un nom de lieu-dit : la vallée au renard. C’est une carte éditée par Lyna, vraiment j’aime cet éditeur, collection Dochy, imprimée en Kalicolor. Elle est datée par l’envoyeur du 5 juin... 1977 et si....
Donc il faudra aller à la recherche d’ informations.

vendredi 23 février 2007

Molinari s'égoutte


A-t-on le droit d'y voir autre chose ?

Pour Olivier Perrin


Après la visite du site et du blog d'Olivier Perrin, je me suis mis en quête d’une de mes cartes postales représentant la sculpture de Monsieur Molinari. Je la trouve dans le classeur “very boring 4”. L’éditeur de cette carte est Evry-Animation. S’agit-il d’un service municipal ? Le photographe est J.L Demars. L’imprimeur est D.I.P à Corbeil.
Cette carte est imprimée sur un carton très fin un peu curieux. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une carte postale disponible dans les magasins mais bien plus sûrement d’une édition de relation publique de la mairie d’Evry. Peut-être sur le thème de la sculpture monumentale dans cette ville. La description au dos est précise et nous dit ce que nous devons y voir.
Le logotype est assez beau. Malheureusement cette carte n’est pas datée.

jeudi 22 février 2007

Revue 301

Feuilles détaillées


Cette photographie est extraite du numéro 301 de la revue "technique et architecture" de 1974. Ce numéro est consacré aux villes nouvelles. On peut y découvrir plein d'images d'Evry en construction et des dessins et des plans des architectes.

feuilles de Bernard Lassus



Encore une carte postale Raymon. Il doit exister une série complète. Je suis preneur. Voyez-vous les motifs décoratifs sur les façades ? Ils sont de Bernard Lassus. Qui aurait des informations sur cet artiste ?

Andrault et Parat

Jardins-gradins


Encore une carte postale d'Evry éditée par Raymon. J'aimerais beaucoup avoir accès aux archives de cet éditeur !!

Détail des jardins-Gradins

mercredi 21 février 2007

Le Square du Dragon


Encore une belle journée.
Ce matin, bloqué par une panne automobile je me décide à vous parler d’une des dernières cartes postales que j’ai reçues. Celle-ci représente le Square du Dragon à Evry.
Il se trouve que j’aime beaucoup le travail d’Andrault et Parat et que ces architectes sont responsables d’une partie de la construction de cette ville nouvelle. Je recherche donc systématiquement les cartes postales représentant leurs édifices et notamment les déclinaisons de leurs fameux “jardins-gradins” dont on trouve près de chez moi des exemples au Havre, Rouen ou Cléon. j’aime cette idée de bâtiments édités. Je trouve dans le numéro 301 de la revue “Technique et Architecture” consacrée aux villes nouvelles un article sur Evry et je redécouvre certaines images que je vous montre ici.
En fait, j’avais un doute sur le nom des architectes et je reste toujours perplexe car je crois ne pas toujours bien saisir les arcanes des responsabilités de construction. Je crois comprendre qu’il y a des programmes et des architectes délégués mais tout cela me reste mystérieux.
Bref je m’attache surtout à trouver des images de mes architectes Andrault et Parat. Sur internet je trouve un magnifique site plein de photographies du Square du Dragon.
Ces images sont un cadeau d’anniversaire puisque publiées par hasard de la part de Monsieur Perrin le jour même de mon anniversaire !!
Je ne crois plus au hasard. Merci à lui. De plus il y a plein de photographies des sculptures monumentales d’Evry.
http://evry-daily-photo.blogspot.com/search/label/sculptures

http://perrin.olivier.free.fr/evry/quartier%20des%20pyramides/index.html
Il s'agit d'une carte de l'éditeur Raymon.

mardi 20 février 2007

Claude Parent

Il s'agit donc là aussi d'une carte postale éditée directement par la mairie de Lillebonne en 1998.
La photographie est de Jean-Pierre Basile.
Lillebonne se situe en Seine Maritime.

Dieu existe


Je vais vous raconter une belle histoire.
Par une belle journée de vide-grenier, je trouve parmi un lot de cartes postales celle que vous pouvez voir actuellement. Il s’agit du projet de mairie pour la ville de Lillebonne en Normandie. Évidemment voyant le nom de l’architecte mon sang ne fait qu’un tour: Claude Parent !
Me voici tout excité. Il existerait un bâtiment de mon architecte favori juste là, à quelques minutes de Clio diesel ! Je remercie le ciel de m’avoir mis dans les mains ce document très rare, une carte postale contemporaine représentant un dessin de mon architecte favori. Imaginez la folie... Non ? Vous n’imaginez pas ?
Pardon... Donc je prends mon véhicule et je me dirige vers Lillebonne. Je trouve la mairie construite et je la photographie avec mon vérascope sous tous les angles. Point de fonction oblique dans ce bâtiment malheureusement mais de beaux volumes et une sacrée audace. Mais il me faut mieux que cela, il me faut une carte postale de la mairie.
La chance me sourit et je trouve dans une maison de la presse la très chère et convoitée image. Il y a un Dieu pour les cartophiles.
Vive Claude Parent !
Vive la carte postale !
Vive l’architecture !

La carte postale est une édition de la ville de Lillebonne de 1998.

Hortensias volants


J’ai acheté cette carte postale pour l’envoyer à Sylvain. On admirera le point de vue et les hortensias volants dans le ciel si bleu de la Normandie. Plus sérieusement, on remarquera la torsion du toit et l’audace de ses courbes. Un plaisir pour un couvreur.
Il s’agit d’une carte postale Yvon. Monsieur Arretche est nommé au verso.

lundi 19 février 2007

Flammes d'ardoises


Rien n'a changé depuis. Au premier plan, les halles pour le marché et au fond l'église. J'essaie de vous trouver une autre vue de cet ensemble. La croix à gauche situe exactement le lieu du bûcher de Jeanne d'Arc.
Superbe non ?
Admirez le jeu des couleurs des ardoises. Gehry avant l'heure ?

Un bateau un peu

J'avais exactement 9 ans et dix mois

Poutrelles pour la pucelle

Une pucelle et son drapeau

une place pour une pucelle


Lorsque Sylvain est venu à Rouen et que nous visitions les rue piétonnes que nous devons à Monsieur Lecanuet, Il s’émerveilla de l’église Jeanne d’Arc place de la Pucelle. A mon avis ce n’est que justice et j’avoue beaucoup aimer cet ensemble que l’on doit à Monsieur Arretche. Très contesté à l’époque, je me souviens de ces débats dans mon enfance, il semble que les rouennais, pour une fois, se sont laissé séduire par ce bâtiment. Fait d’un toit d’ardoises audacieux, très épineux et très enflammé, référence évidente au bûcher de Jeanne, il apporte à ce quartier une spectaculaire mise en scène. La construction a sauvé les vitraux de l’ancienne église. J’ai eu la chance de trouver des cartes postales représentant le chantier de l’église. Je vous les propose. Je me souviens être venu avec mes parents visiter le bâtiment juste après sa construction et de l’admiration (forcément contagieuse) de mon père pour cette modernité audacieuse.
Il s’agit de cartes postales éditées par Hamelin. Il me manque certains numéros de cette série. A votre bon cœur Messieurs-dames...

dimanche 18 février 2007

tout est dit au verso


Pour une fois l'éditeur de la carte postale est précis. Tout le monde est nommé.
Admirons la flamme philathélique: du soleil, la courbe de la plage, Notre-dame et même le casino très stylisé aujourd'hui détruit.

Selle de cheval vue du ciel

Merci Guillaume Gillet


Me voici dans mon classeur consacré à Royan dont il faudra vous dire l’importance de cette ville pour ma constitution d’amateur d’architecture, de bains de mer et de sucettes chaudes à la banane mais, pour le moment, il est surtout question de trouver une carte postale illustrant un(e) paraboloïde hyperbolique. Le toit, un point de vue du toit de Notre-Dame serait parfait. J’ai ça. Je vous montre.
Il s’agit d’une carte Elcé datée de 1962 en Véritable photo au bromure. Le point de vue est remarquable et nous fait bien percevoir la forme du toit et la tension des câbles. Les alentours ne sont pas terminés. Dire que j’aime cette église est peu de chose. Elle est pour moi un manifeste et aussi le phare d’une enfance heureuse. Je ne manque jamais une occasion de la visiter et de rendre hommage à Guillaume Gillet l’architecte qui est couché à l’intérieur.
Je rêve d’arpenter un jour ce toit avec mon Vérascope

samedi 17 février 2007

Couverture en béton

Voile mince de Sainte Thérèse

Dumas architecte


Hier soir, j’ai trouvé sur la table une enveloppe contenant les deux cartes postales de la maquette de l’église Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Belfort. La nuit passée, je me mets en quête de retrouver des informations concernant cet édifice. Je n’ai pas d’autres cartes postales dans mes classeurs de cette église mais je trouve dans l’un de mes ouvrages une image de la construction de la toiture. Y figure également le nom des architectes et un texte expliquant le procédé de construction.

“ La découverte des surfaces gauches apporte à son tour une révolution dans l’art des formes. Les premières études théoriques conduites en france par l’ingénieur Bernard Laffaille, quelques années avant la seconde guerre mondiale, devaient trouver leur application dans la construction des hangars destinés à abriter des locomotives. Le principe de cette découverte consiste à faire jouer deux courbures inverses dessinées dans deux plans, l’une étant concave et l’autre convexe. Le béton et l’acier favorisent certains profils épousant des courbes de fonction dictées par des résistances et des tensions. La forme nouvelle inspirée de la selle à cheval, résulte d’une combinaison de courbes, obtenues à partir de lignes droites, dont la figure géométrique se nomme paraboloïde hyperbolique. La structure ainsi créée est beaucoup plus résistante en dépit d’un volume de béton plus faible. Associée aux procédés des structures légères, cette nouvelle méthode est employée pour la construction de voiles minces pré-tendus suceptibles de couvrir de très grandes surfaces et de reposer sur un minimum de points d’appui. Ces divers moyens ont été largement utilisés pour la couverture des églises, l’aspect monolithique et esthétique des voiles minces s’étant révélé, à certains égards, satisfaisant.”
l’Architecture Religieuse Contemporaine en France
Georges Mercier
Mame éditeur 1968
Il s’agit d’un très bel ouvrage. Il faut noter que ce type de toiture recouvre l’église de Royan.

vendredi 16 février 2007

Dessin d'Oskar

Yaourt en coupe

D'avion


Voici quelques images tirées du petit livret “architecture du Havre 1840-1989”. On comprend mieux l’intégration dans le site et l’utilisation des volumes. Il s’agit de deux dessins de Niemeyer.

Trio gagnant


Ce matin je regarde mes autres cartes postales du Havre et je revois de nouveau le bassin du commerce traversé par la passerelle dessinée par Gillet. Je sais que j’aime cet endroit au Havre car il concentre trois de mes architectes préférés. Perret bien sur, puis Niemeyer et donc Gillet l’architecte de l’église de Royan ma ville fétiche. Tous cela ne manque pas de liens car on connaît l’influence de l’architecture brésilienne sur la reconstruction de Royan. Je ne sais pas si Niemeyer connaît les bâtiments de Royan, en fait j’en suis presque certain mais j’aimerais connaître son avis. Niemeyer s’est-il exprimé sur cette ville ?
Sur cette carte postale Mage le bâtiment de Niemeyer n’existe pas encore. Il faut l’imaginer au fond de l’image. La passerelle est de 1973 et l’espace Niemeyer fut construit entre 1979 et 1982. La carte postale se situe donc dans cet écart de 6 ans.
“Architectures au Havre 1840-1989”
Ville du Havre éditeur
ISBN 2-9503334-0-0

Saint Claude au Havre


Aujourd’hui séance de prises de vue au Havre avec Claude Lothier et Sylvain Bonniol. Ce dernier nous photographie avec des mazzocchi d’anniversaire réalisés par Claude.
Devant le pot de Yaourt de Niemeyer que j’aime tant et qui me fait rêver à Brasilia nous posons sous les ordres amicaux et pointus de Sylvain. Le mélange des deux architectures, celle de Perret et celle de Niemeyer nous enchante tous les trois. Nous finissons la visite du Havre à l’église St Joseph qui évoque à Sylvain une des scènes de Star Wars. Nous discutons des travaux et des nouvelles fuites du clocher avec un charmant monsieur à l’accueil qui ne tarit pas d’éloges pour son église. Il a bien raison. C’est simplement d’une puissance extraordinaire. Nous évoquons la future tour de Jean Nouvel qui semble ne pas devoir voir le ciel du Havre. Dommage...

Il s’agit d’une carte postale CIM de 1990

mercredi 7 février 2007

La boule de Bond

James Bond à Poitiers



Ce dimanche j’ai fait sur le ruban de l’autoroute un aller et retour dans la journée à Poitiers.
Je suis donc passé deux fois devant le futuroscope qui je crois a 20 ans cette année.
Je ne l’ai jamais visité malgré mon intérêt pour l’image et l’image en relief en particulier.
Ma collection contient deux images de bâtiments du futuroscope et ces deux images me font toujours songer à James Bond et aux nombreuses architectures surmodernes que constituent les décors des lieus de vies des méchants. Les cartes postales m’indiquent que l’architecte de ces folies est Monsieur Laming Denis et dans ce nom même il y a cet écart. Laming c’est un peu Fleming et Denis me ramène à Poitiers. J’aimerais un jour voir La ville de James Bond à Poitiers.

Détails dessin



J'aime beaucoup la photographie de la maquette et la relation établie avec le dessin technique. Deux manières de réductions qui nous offrent plus d'informations que la réalité idéalisée de la carte postale. Quelque chose de très constructiviste dans le contraste de la photographie de la maquette ?

Tout est dit

LA référence


Parfois pour retrouver des informations sur les architectures de mes cartes postales je m’appuie sur un ouvrage merveilleux qui est pour moi une sorte de bible. Il s’agit du guide d’architecture contemporaine en France de Messieurs Amouroux, Crettol et Monnet.
Ce guide édité en 1972 est une base solide pour voyager à la recherche des utopies construites et les confronter à la réalité de notre temps. Nous voyageons souvent en nous appuyant sur son contenu. Je rêve souvent à tous ces bâtiments qu’il faut que j’aille voir et lorsque le guide ouvert nous percevons à la fois la photographie et le lieu le décalage ne cesse de nous faire jubiler ou de nous attrister. Je vous parlerai un jour de “La Rafale” à Reims.
Par exemple, j’ai pu retrouver les informations nécessaires au classement de ma carte postale de Nanterre et l’architecte d’anonyme à retrouver son nom: Wogenscky.
Merci Messieurs !

mardi 6 février 2007

Fonction macro


J'aime la fonction macro de mon Lumix. Avec elle je me replace dans les cartes postales. Je m'y situe comme avec une croix au stylo-bille. Je me déjoue des échelles et j'arpente les façades. Je vois passer les Renault 16 magnifiques, je retrouve les textiles de mes pantalons de velours. Je fais des architectures des grilles parfaites avec lesquelles mon regard structure les constructions.

Sylvie 1977


Je retrouve ce matin dans le classeur noir une autre carte postale représentant une architecture de Wogenscky. Il s’agit de la préfecture de Nanterre. C’est une carte Lynacolor qui est un grand éditeur de cartes postales des banlieues et de la modernité. Je rêve parfois de voir les archives de cette maison et de rencontrer ses photographes.
La carte postale est adressée à Sylvie dans une écriture ronde, enfantine. Des banalités sur le fait que l’on soit bien rentré que l’on se reverra...
La carte postale est datée du 1-8-77 eh oui encore l’année 1977 !!

les mains de Wogenscky


J’ai retrouvé dans une nouvelle édition un livre de Wogenscky “les mains de Le Corbusier” dont Claude m’avait souvent parlé. Evidemment je connais un peu les relations entre Wogenscky et Le Corbusier mais il est incroyable de découvrir à quel point la relation entre ces deux hommes était forte. Il y a de la part de Wogenscky une admiration très profonde. J’y ai trouvé également un très beau texte sur la relation entre dessiner, graver et sculpter.
De Wogenscky seul, je n’ai visité qu’un seul bâtiment le musée de Grenoble. Il y a bien longtemps maintenant. Je n’en ai que peu de souvenirs, trop attaché peut-être à cette époque au contenu plus qu’au contenant. J’aimerais y retourner pour non seulement voir le musée mais aussi le regarder.
“La main dessine. Mais elle ne dessine pas sur une surface plane. Graver c’et dessiner à trois dimensions. C’est creuser ou faire saillir. Voir le volume. Et le volume est aussi intérieur qu’extérieur.”
André Wogenscky
Les mains de Le Corbusier
éditions du Moniteur

La carte postale est une édition IRIS.

lundi 5 février 2007

ouvriers et chantier


J'aime voir les ouvriers qui travaillent sur ce chantier. J'aime l'organisation des chantiers. J'aime les visiter avec un casque sur la tête et guidé par un ingénieur jeune et plein d'avenir et de fierté du travail accompli m'apprendre tout les secrets de cette organisation.
Finalement peu de monde le jour de la photographie. Je discerne trois personnes au travail posées sur un sol mouillé par une pluis récente.
Ce sous-sol aujourd'hui est plein d'œuvres d'art qui attendent la lumière des étages supérieurs.

1977


Aujourd’hui rien n’est terminé. La carcasse reçoit doucement le magnifique squelette. J’ai toujours vu des os à la Tanguy dans le dessin des portants du centre. Je donnerais beaucoup pour passer une ou deux heures pour faire quelques photographies stéréoscopiques du chantier mais du haut de ma dixième année je n’avais de soucis que de voir Star Wars. Au dos de cette carte postale éditée par Nurgeron on peut lire quelques événements de l’année 1977 comme la mort d'Elvis Presley à 42 ans le 16 Aôut ou la disparition de la Callas et de Charlie Chaplin. Rien sur Georges Lucas qui vient d’entrer dans l’histoire du cinéma et dans mon histoire. Quelle année cette année 1977 !
La conception de cette carte est de F. Nugeron.
Claude Lothier a écrit :
C'est terrible, je n'ai quasiment aucun souvenir du chantier du Centre Pompidou et pourtant je me souviens être passé tout contre, je me souviens du trou de Gordon Matta Clark que je voyais en sortant de la galerie Templon. Je connaissais la galerie Templon par Art Press que je lisais dès son premier numéro à Orléans et quand j'ai vu une exposition Martin Barré chez Templon, Marin Barré était là, ma manière de voir cette peinture si difficile était de la rapprocher de celle de Vieira da Silva, je me souviens avoir hésité à poser la question à Martin Barré. Allez savoir comment il m'aurait répondu. Mais il faudrait vérifier les dates. Plus tard je me souviens avoir beaucoup aimé Le Gac dans la même galerie et aussi je crois Jean-Michel Meurice. J'aimais beaucoup l'odeur de peinture qu'il y avait dans ces murs.

30 ans


Joyeux anniversaire Beaubourg, Joyeux anniversaire...
JOYeuuuuux aaaaanniversaire joy eux anni ver saire Bôbourg.
Vite vite les cartes postales dans le classeur. Je trouve cette très belle carte avec l’oblitération du premier jour et le timbre correspondant. Le 5 février un amateur est allé au centre faire poser un coup de tampon sur un timbre marquant ainsi pour l’éternité des collectionneurs comme moi le jour exact de cet événement. Admirons la magnifique gravure du timbre en taille-douce due à Monsieur Combet et le motif du tampon qui met l’accent sur le principe constructif du magnifique bâtiment. Nous remarquerons également que la chenille d’escalators n’est pas terminée au moment de la photographie réalisée par Bertrand Vincent.
Pour nos étudiants je leur rappelle après Claude Lothier que le centre Pompidou est une œuvre des architectes Piano et Rogers.