vendredi 15 août 2008

En veux-tu en voilà




Au Vaudreuil, la ville ancienne qui côtoie le Val de Reuil que Jean Renaudie aurait dû construire, j'ai rencontré mon amie la rabatteuse. Celle-ci me promit de belles trouvailles pour l'automne et m'invita à regarder, on ne sait jamais, dans le cageot plein de cartes postales. Ce que je fis.
Je trouvai quelques vues intéressantes de la région, vues un peu ennuyeuses, boring dirait Monsieur Parr. Mais quoi c'est de l'architecture et je propose de vous faire partager ce cadeau (eh oui un cadeau) que m'a fait ma gentille amie. Voilà.
Nous avons donc :
Sotteville-lès-Rouen la rue Garibaldi avec les immeubles Bourgogne et Champagne que je crois tous deux de Marcel Lods qui fut chargé de la reconstruction de la ville. La carte est une édition J. Kettler expédiée en 1980.
Rouen Mont-Saint-Aignan le centre commercial dans une édition Greff. C'est la ville universitaire de Rouen. Si vous passez devant ce centre commercial c'est sans doute que vous vous rendez à la Galerie Du Bellay, qui propose toujours d'excellentes expositions d'artistes contemporains. Voyez le lien ci-contre. La carte fut expédiée en 1987 pour un jeu concours dont la réponse était : l'amitié est une âme en deux corps. Oui c'est vrai. Et parfois plus...
Et enfin un autre point de vue du centre commercial Colbert aux éditions J. Kettler. Au fond on aperçoit le cinéma l'Ariel où j'ai vu les Tati en excellente compagnie.

marcher sur les pas de mon père




Petit à petit, suite à des conversations récentes, j'apprends que mon père, à son retour d'Algérie s'offrit avec un copain un tour en Italie avant de devenir un jeune époux. Ce voyage le mena à Turin. Alors, évidemment je me demande ce qu'il a vu que j'aurais pu voir aussi. Et comme les coïncidences se multiplient, je trouve ce matin un numéro de la revue Aujourd'hui de Juillet 1961, avec un article sur l'exposition internationale du travail à Turin. Juillet 1961 c'est exactement la date de ce voyage de mon père. Le Palais des expositions est celui de Nervi dans lequel nous nous sommes trouvés enfermés avec les étudiants en juin...
(article du 5 juillet)
Je pense donc que mon père a dû visiter le palais de Nervi et j'imagine la Dauphine noire au toit rouge comme les taxis parisiens de l'époque déposant les deux jeunes hommes à côté du monorail dont je n'ai rien vu. Pourtant, aucune photographie dans nos albums de ce voyage étonnant. Mais l'ami est toujours vivant et peut-être que lui a quelques images de ce périple. Est-ce en souvenir de ce monorail que notre père nous en offrit un en jouet lorsque mes frères et moi étions petits ? Je suis certain en tout cas que cette modernité a dû lui plaire à mon père. Il aimait tant les romans d'anticipations. Je vous donne quelques images tirées de cette revue. Pas de carte postale, pas encore mais...