mercredi 8 juin 2011

monument historique

Disons tout de suite, je n'aime pas beaucoup cette architecture :


Nous sommes devant la gare de Néris-les-Bains grâce à une carte postale Real-Photo expédiée en 1939.
L'architecte de cette gare est bien inscrit sur la carte postale : Louis Brachet, arch S.A.M.
D'ailleurs si quelqu'un peut me dire ce que signifie ce S.A.M... (sans agrément du Ministère ?)
Mais ce qui est intéressant c'est de regarder si un bâtiment classé change d'image.
En effet sur cette autre carte postale de la gare de Néris-les-Bains...


...plus moderne et expédiée en 1984 figurent au dos les informations suivantes : Pavillon du lac-salles des fêtes, ancienne gare classée Monument Historique, mise en service en 1931 et conçue par l'architecte Brachet.
Nous avons donc deux images d'un même bâtiment, l'une dans son usage, l'autre dans sa position patrimoniale.
Cas assez rare dans ma collection et la mention du classement tenterait à prouver l'attachement et le caractère exceptionnel de la construction par l'éditeur, ici Combier. Comme si ce classement offrait une vraie et belle occasion d'éditer une carte postale.
Les deux cartes postales sont prises du même côté de la construction. on ne peut qu'admirer la qualité de la première, d'un noir et blanc parfait et le grand vide dans lequel elle se trouve ainsi présentée.
La carte postale Combier en couleurs joue le jeu que l'on attend d'une carte postale. Un premier plan offre verdure en contre-jour et un rien d'espace public pour introduire l'architecture dans son "milieu".
Une renault 5 isolée est la seule animation de cette gare et à en croire les deux images on peut se dire que finalement pour une telle affectation, cette gare est bien peu fréquentée en 1939 comme en 1984 !
On le voit, le regard du photographe change peu. Pourtant il faut avouer que le noir et blanc joue à merveille sur les pierres taillées.
Mais... certains d'entre vous jubileront sans aucun doute du rose de la pierre et de la polychromie des tuiles vernissées du cliché Combier...
Alors ?
Rien.
Pour ma part, cette architecture m'intéresse toujours aussi peu. Et finalement les cheminées qui dépassent du toit me laissent bien perplexe en attendant d'être pantois !