mardi 9 août 2011

Royan, un parasol brésilien...





Il avait vu la polychromie comme la promesse joyeuse d'un avenir parfait.
Il avait cru que les espaces en se déployant d'abord dans une transparence puis dans un cheminement gracieux du sol vers le toit terrasse assureraient à l'ensemble une postérité des plaisirs.
Il avait visé la mer tout autour sous un grand parasol de béton dont la lumière ferait vibrer le plafond caissonné.
Il avait cru que dedans et dehors devaient se rencontrer et se limiter seulement par le verre fin et fragile.
Il avait dessiné une entrée tournoyante et, sous un dais gracile fait entrer les visiteurs.
Il avait fait son chef-d'œuvre.
Nous l'avions aimé.
Ils l'ont détruit.
Monsieur Ferret était l'architecte.
Nous demandons la reconstruction immédiate de son Casino.
Immédiatement.